En quatre-vingt-quatorze une rime orpheline Tarit tous les efforts à trouver l’utérine ; Une sœur à rimer ce n’est pas suffisant, Se verrait périmée au tout premier instant. Elle a ce goût de mors à ces cordes vocales, Étalons ces remords à plus grandes...
C'est vendu pour le vol d'Icare D'un sirop servant de murène Pagayant à tant que rameute Une bague pour son diadème Un petit jeu de grand écart Oh scène égale en ces cas mène En rouge et blanc de ce qui bleute Aux prismes chiants de ce qui sème C'est...
Tu es au bord, perle de vent, dernière enchère, Puisque tu mords, au gré du temps, en somnifère, Mes appétits et mes espoirs mésaccueillants, Pas de répits, ni d’au-revoir, alanguissants. Sur le départ, toujours ainsi, débarcadère, Pose un regard, même...
Elle est la plus merveilleuse Des princesses de satin blanc, Et tous les soirs, l'éteigneuse Venait baiser son amant : - Dors, la nuit est enfin là, À demain mon bel amour ! Ton doux rêve ne finira Qu'avec le lever du jour. Au matin le prince se tord,...
L'amour sur les rochers Quand le département d’État Niera avoir eu connaissance De vos agissements, Garance, Sans autre forme d’attentat, Vous irez rejoindre Étretat, La falaise aurait la romance De sourire pendant qu’on lance Votre corps à temps qu’il...
Chute de châtaigne ! Mais la terre n’est pas une Bulle de savon. Un brin de tabac Pris sur le bout de la langue, Avec les deux doigts. Je vous verbalise Pour un clignotant brisé, C'est cent dix euros. Mains sur ma poitrine, Chute dans le bac à sable ;...
C’est juste une attitude, un serpent dans la courbe, Un horizon de trousse ondulé des crayons Plus nombreux que la chance, à moins que nous n’ayons La gomme à nos serments, nos faux-pas dans la tourbe. Un peu comme un rictus, peut-être un peu moins fourbe...
Soleil à ta rencontre, un autre monde averse Sans plomb. Visages crus tournés sous tes rayons, Peaux et chapeaux, des mains signent que nous n’ayons Plus d’ombres… qu’il éveille au temps dont on se berce. Sommeillent presque tous, la langueur les transperce...
L’une majuscule et l’autre posthume, Aux heures de vie à cinq océans, Je ne veux manger trop souvent céans, Mais dans l’intermède, auprès du bitume. Et ce n’était pas le goût d’amertume, Un simple regret de duc d’Orléans, S’il faut se nourrir quelquefois...
Un, deux, trois, quatre et cinq, six et sept, huit et neuf, Font le cœur de la nuit dans ses premiers silences ; Si c’est en clignotant que se font pénitences, Cette huître est très jalouse : un bus est presque veuf. À quatre pas, tempête, où mon œil...
Déjà la canopée à ton ventre émeraude Avançait semble-t-il alors que tu dormais, Comme un rai de lumière obscurci désormais S’enfuit rejoindre l’ouest, et ce qui le taraude. En chaussant dès l’envol un oiseau de la fraude À l’imberbe étendue, à la fraîcheur...
"Des pieds d'hoplites fous de jalousie en joie M'escaladaient la jambe, en cognant leurs armures ; Ils s'en allaient quérir vengeance et aventures, Imbus que dans leur ruse, ô l'ennemi se noie !" Son ventre est vide, creux de tout cœur, Paul en ploie...
Alors c'est carnaval ? Aujourd'hui pas de roi Mais des bouffons masqués, des poitrines offertes, En ces miroitements des gains comme des pertes Où la lumière éteint quand la nuit fait la loi. Depuis toute une année entre les quant-à-soi, Sculpture tu...
Sa canne à sucre avait, ballotine et ravie, Un songe offert, amour, à ramener au port Amarrer cette hélice avant d'en faire un sort ; Il neige bien trop dru pour s'asseoir asservie. Ondoyait le délice à ma poche assouvie, Être enfin libre et pleine, une...
La route est comme un mur où passe, automobile, Un convoi de feu rouge ou blanc quand vient la nuit, Dans un bruit d'ascenseur et de gomme qui fuit, D'invisibles relents de cendre volatile. Déjà que la pénombre a rendu bien nubile Un décor aux contours...
Comme de s'endormir à la pointe de l'aube Au pied de ce vieux chêne encor vert, ombrageux, Dont les enfants jadis escaladaient par jeux Le branchage en agrès sans qu'il ne se dérobe, Pour s'éveiller le soir dans l'ombre, agoraphobe, Alors qu'elle s'abat...
Oncle et nocturne avec titan Nectar ombre oubli rubis steak Quête et livide acte architecte Tertre éventail active en clan Tartre estocade éclats d’implants Nasse occulte avare os en stock Kayak esquive octobre infecte Tactile impact tank acquittant Narquois...
Mon amour énumère à la tendre bannie Sans même une prière ou le pas d'un géant Quelques vers apportés, pour chaque bras béant, Comme un îlot sublime en pleine Océanie. Quand il tombe une pierre ou tout autre avanie, Que de l'arme à son pied ne se tient...
Dès le commencement se dépliaient en cartes Aussi bien qu'à nos pieds les pays sous nos yeux Qui disaient à mon rêve ô que leurs os sont vieux ! Si la page se prend comme tournent les tartes ? À toi ma péninsule, au temps pour que tu partes, C'est ma...
Sous les préaux d'hier, tant de croix sont en rut De leur propres tombeaux, la première avenue Amène au cimetière avec une ingénue Pente douce le temps de dire à peu près Zut ! S'il est indépêtrable alors que c'est le but, Un seuil est son impasse à l'aise...
Asile ou Lazaret, au zoo des bâtards Assistent en tandem aux autres des baptêmes, Assouplis des pâleurs de leurs visages blêmes, Acquittant l'hypothèque avec quelques retards. Ici des prêts en rêve à la rue aux brancards Irisent leurs émaux de parades...
Aux fils de l’ambulance, à tisser son exil, Il lègue en ce bitume et son ventre de raie, Ses bras en oasis, son dos de palmeraie, Asphalté sur le sol, un battement de cil. Il déshérite donc les zébras du péril. Il s’est en confettis au loin du blanc de...
Mais qu’est-ce qu’il est bon ! Mais qu’est-ce qu’il est bon ! De sa lèvre le goût d’un beurre d’Italie Assoiffe sans repos l’appel qu’elle pallie À ma perce conique, en Gabin du Gabon. Ma seule joie au bec est d’être son bonbon Brûlant tant que ne vienne...
Pas d’adultère aux yeux, ni fidèle à la louche, Un horizon sincère absent de profondeur ; Il est si pertinent que le doigt baladeur En le touchant ne peut que faire ouvrir la bouche. « Oh ! » mais j’ai la berlue en sortant de ma couche Et je cligne et...
Des clos te prendre l’air dans les brancards scellés, Que des tulipes font des couffins à chenilles ; Un puits d’arômes lents s’enrichit des guenilles Où gît le verbe haut des grains amoncelés. Pourtant la pluie avine encor les ports mêlés, D’où les nèfles...