8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 15:01

Mon amour énumère à la tendre bannie
Sans même une prière ou le pas d'un géant
Quelques vers apportés, pour chaque bras béant,
Comme un îlot sublime en pleine Océanie.

Quand il tombe une pierre ou tout autre avanie,
Que de l'arme à son pied ne se tient plus séant
Le mirage éculé, repris par le néant...
C'était peut-être encore une simple manie.

Près de l'ombre entendu reste un éberlué,
Les décombres transis qu'il s'est évertué
De corrompre en couvrant de ce buis qu'il enjoue.

Pourtant rien ne peut taire en tout ce brouhaha
Ni même se remplir de larmes sur la joue ;
Si je ne te marchande, allons cahin-caha.

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