21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 07:57

C’est juste une attitude, un serpent dans la courbe,

Un horizon de trousse ondulé des crayons

Plus nombreux que la chance, à moins que nous n’ayons

La gomme à nos serments, nos faux-pas dans la tourbe.

 

Un peu comme un rictus, peut-être un peu moins fourbe

Et plus jovial encor que les premiers rayons

D’une aube évanescente à qui nous ne payons

Pas de mine et pourtant, c’est là que l’on s’embourbe.

 

Au niveau des pigeons que le sort canarda,

Parce que leurs pseudos, c’était Leonarda,

Des mensonges craignaient parfois que l’on s’attarde :

 

Apprendre aux fugitifs comment perdre du poids,

Leur tailler un costard pour survivre aux grands froids,

- Va courir pour sa dot, ta liberté bâtarde ! -

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 21:03

Chute de châtaigne !

Mais la terre n’est pas une

Bulle de savon.

 

Un brin de tabac

Pris sur le bout de la langue,

Avec les deux doigts.

 

Je vous verbalise

Pour un clignotant brisé,

C'est cent dix euros.

 

Mains sur ma poitrine,

Chute dans le bac à sable ;

Tomber amoureux.

 

Passez la pommade

Sur chacune des paupières

Mais sans fermer l’œil.

 

Le froid si piquant

Des infimes courants d’air

Quand t’es calfeutré.

 

C'est un S.M.S.

Où s'écrivait simplement

En trois mots "Ki c'est ?"

 

Je mange encore une

Amende à la médiathèque

Sans tirer les rois.

 

Sa main sur ma hanche

Avant de passer les portes,

A fait un slalom.

 

Quand vient le dégel,

L’eau du torrent semble avoir

Une ombre à ses trousses.

 

Une révérence,

Et je les vois comme si

J’y plongeais mes yeux.

 

Les cris des enfants

Et puis le bruit sur la vitre

De la pluie en mars.

 

Creux de clavicule !

Que vient faire cette bise

Si bas dans le cou ?

 

Chatte de mon père

Qui fait passer son cul rose

Juste sous mon nez.

 

Seul le goût du fruit

Pourra donner la bonne heure

À l’aube orangée.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 23:19

Ses seins dansaient au gré des hanches,

En balançant leurs pas sereins,

Un peu gauchis des coups de reins

Qu’elle amortit tous les dimanches.

 

Son cul faisait tomber des branches

Et rater tous les autres trains,

Rêvait de rupture de freins

Pour ceux qu’il a pris pour des manches.

 

Elle offre sa chair à canon,

Sa langue entraine au cabanon

D’un frémissement de narines.

 

Au baldaquin de ses cheveux

S’endorment encor d’autres voeux

De lune au loin des Gagarines.

 

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 08:42

L'amour sur les  rochers

 

Quand le département d’État
Niera avoir eu connaissance
De vos agissements, Garance,
Sans autre forme d’attentat,

Vous irez rejoindre Étretat,
La falaise aurait la romance
De sourire pendant qu’on lance
Votre corps à temps qu’il butât.

Pourquoi l’expliquer ou le dire,
Garance ? À quoi bon nous maudire ?
Nous donnons l’ordre et vous l’agent

Obéissez, c’est la normale,
Ne recherchons pas la morale,
Un délai serait indigent.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:27

(... )

 

Mes angles,


ils soufflent et nos clopes ont reçu en pince-oreille
un rouge rotule,
alors ils sont ton unique escabeau,
tout reste éteint pour livre une seconde,

pour rester encore clos.

Instruit son sillon isthme les trappes et poche les aubes ;
il tousse, mes étoiles rougent,


comme ici.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:24

(…)


Sans île, les trêves
écoutent palper les aubes
infusées.

Tu les as imaginés, ses solstices
et mes ombres ?

Il est nulle part aux infinis xénophores,
mais en rêve,

 

Comme ici.

 

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:04

C’est un bruit de moteur, un rouge de tomate,
En écho d’une chambre où des ombres parmi
Le reflet d’un visage ont un air endormi ;
C’est un goût d’hirondelle, un reflet d’aromate.

En prenant la cuillère alors qu’elle comate
Au café du bordel, où l’amour raffermi
Prend des cours de migraine auprès de sa fourmi,
C’est un vertige où signe un pudique automate.

À l’abri de sa brume un neveu de mérou,
La cheville à l’oreille, en prend pour son Pérou
Jusqu’à tant qu’une éclipse en distille la perte.

Au plus long du guidon de cet ancien banjo,
Rechercher jusqu’à la torture navajo
Le silence encombré de sa police verte.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:01

(…)


Avec un cul, une nacelle et infiniment d’énergie en jaune,
elle n’entend m’enfoncer ses ongles un vendredi.

Il est neuf secondes passées,

avec sept d’éternelles contraintes
et toutes tes étraves
saoulent ces éléphants nus en jaune.
Elle ne sort un iode
si des étraves saoulent ouvertement
les éléphants en cuivre.

Elle ruche tabac aussi.

Il n’entend m’entretenir nos terribles révoltes,
il est noir d’électricité
mais éteint ces haltes aux nouvelles taupes.

Jaune, elle n’entend m’emparer son étoile rouge,
alors il se passe aucun service pour écrire.
Rouge m’interdit son égal en trois points.

Un invité sort un navire mais oublie une septicémie,
tes angles crochent,
hors un jaune ébauché
n’entend vomir ou inspirer ses palmes,
alors sans tes urnes,

prends-en un X en feu follet,


aux Colt écrans reprends ces aubes d’entre tes angles…


mais elle mime où il rite et il lièvre nos yaourts à violon.
Avec indifférence ton rouge,
il est nos liasses aux dollars en silex
sauf où un silence dort.
Ils me préparent onze retours tes angles,
ni tes arbres pour plus aucune remise en mille morceaux
et ni tes bleus ouverts ne nous essaient jaune,


or un récipient nous est égal.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 13:43

(…)


Mes angles,


ils signent quand une équerre vérifie encore un X
tarifé une demi-étoile mais,
ou ils trahissent en soulignant mes ex-signaux,
si aucune guerre étreint ses silences,
ou nos terres trouées restent ouvertes

pour chaque heure
aux recels généreux en ses neuvièmes étés,
gaspillées avec tact.


Ils vrillent en mortaise et nocent tes préaux ombreux,
un rêve qu’un étang jaune enjolive pour une île
sur sept escabeaux libres en soirée.
Les îles requièrent encore au bas régime en guerre,
en décisions,
outre nos cruches teintées ocre,
un total colimaçon avec son itinéraire libre.


T’en prennent les aubes,

ils tissent magnifiques,
en rayons colorés indigo pour abattre Roumains
aux veilles à novembre,

ces entrepôts.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 13:31

Je n’ai plus de briquet, brimé d’une Amérique,
Une allumette ira, comme aurait dit Éric,
Alors je l’ai décrite avec ce stylo Bic :
Elle est nue et son bras viendrait du Mozambique !

 

Elle est droite, ennuyeuse, et son soufre anarchique
À l’air ininflammable, avec ce côté chic,
Était insubmersible autant qu’un Titanic :
Il n’avait plus de feu qu’un soleil mécanique.

 

Une autre cigarette, avant tout ce hip-hop,
Priait que son mégot ne s’écrase à ce stop :
Pour le prochain bûcher, je brûle un misanthrope.

 

Ô, ça m’a pris d’émoi, bien plus nu qu’en tutu !
Qu’avais-je donc roulé ? La délinquante eut eu


Ce soupçon qu’elle aurait


pris ce même air de

 


clope.

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