6 juillet 2015
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Sous mon crâne il est plus soyeux qu’un édredon,
Dans ma vie il a pris parti sans que je douille,
Il ne craint ni le froid perçant, ni cette rouille,
Il attend, il oublie aussi mon abandon.
De ma grâce en avant-première et sans bourdon,
Vénérable et soutien scolaire où je m’embrouille
À chaque fois que son menton choit sur ma bouille,
Il attend il oublie encor, havre au pardon.
Cette année est une autre étape à redescendre,
À parcourir, à prendre en compte, avec la cendre
Et sa braise est toujours là, vive, au courant d’air.
En cerise il aurait porté le plus beau rouge
À la boucle, à la pince-oreille, où que je bouge
En arrière, en avant-dernière, et sans impair.
3 juillet 2015
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Porte-à-porte au dessus de la sous-préfecture,
À coté du Central, un oncle et ses neveux
Parlaient du temps présent, pendaient les pauvres vœux
Que font les avenirs comme on tait la lecture.
Et la raison n’est pas tant dans la conjoncture
Ou bien auprès d’un aigle enserrant les cheveux
Des songes aboutis, d’un « je peux » c’est « je veux » ;
C’est bien plus en détail, au bas de la facture.
Un sombre alinéa dont le texte brandit
Comme littérature un faux choix de bandit,
Pas la bourse ou la vie, un concours de voltige.
Il attendra son heure et prendra les pairs du
Moindre mal au plus près de leur rêve éperdu
Pour les faire bien plus cocus qu’un coton tige.