17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:45

Un, deux, trois, quatre et cinq, six et sept, huit et neuf,
Font le cœur de la nuit dans ses premiers silences ;
Si c’est en clignotant que se font pénitences,
Cette huître est très jalouse : un bus est presque veuf.

À quatre pas, tempête, où mon œil vaut son bœuf,
Foulard aveugle et lourd malgré les transparences,
Cinq à perdre ses doigts pour l’heure des carences
Sans ne plus faire un choix de la poule ou de l’œuf.

Ici, c’est bientôt l’aube attendant la demie,
Dès qu’entre six et sept un peu de pain de mie
Deviendra la tartine, et du beurre, et du fruit.

Huit et neuf, il est tard, dîne le crépuscule
Alors qu’un nouveau jour a perdu l’opercule
Imperceptiblement, sans même faire un bruit.

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