2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 10:54

Asile ou Lazaret, au zoo des bâtards
Assistent en tandem aux autres des baptêmes,
Assouplis des pâleurs de leurs visages blêmes,
Acquittant l'hypothèque avec quelques retards.

Ici des prêts en rêve à la rue aux brancards
Irisent leurs émaux de parades extrêmes,
Inutiles pour ceux qui ne sont plus les mêmes,
Ivres, dolents, fermés fantômes des placards.

Aucune étoile ainsi n’en sera la parraine
Au bord de la mêlée en les couvrant par haine
Avec un parchemin pour la saint Stanislas.

Austère d’un mépris tordu comme un trombone,
Une colombe joue au meurtre avec, hélas !
Un nom à ton prénom et tu n'es plus personne.

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