1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 12:23

"Des pieds d'hoplites fous de jalousie en joie
M'escaladaient la jambe, en cognant leurs armures ;
Ils s'en allaient quérir vengeance et aventures,
Imbus que dans leur ruse, ô l'ennemi se noie !"

Son ventre est vide, creux de tout cœur, Paul en ploie
Mais ne peut piper mot, toutes ces conjectures
Attendent au bûcher des hittites carrures.
Et muette sa peur à remonter la voie...

"Voilà donc où m'amène enfin ce carrousel
Et je suis seul ici, l'unique en son cheptel,
Au contraire de l'ombre à ceux qui me remplissent.

Est-ce qu'ils croient vraiment, ces Grecs et Ménélas,
Tiquent donc-t-ils les preux, de la victoire, hélas
En face de mon bois déjà des fronts se plissent !?"

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commentaires

N
<br /> Un petit régal! Ca me rappelle mon adolescence: j'avais entrepris d'écrire une Enéïde, en alexandrins bien sûr (et sérieux)<br /> <br /> <br /> Et ceci, d'un stage avec Régine Chopinot, danseuse:<br /> <br /> <br />  Creux poplité<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Aux ailes de papillons.<br /> <br /> <br /> Pour vol d’hoplite.<br />
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