4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 07:07
Silhouette inopportune
Ou mirage éblouissant,
Je viens cacher ma fortune,
Inconnu, en l’enfouissant.

Toi, tu me rayes la dune
Et j’ai besoin du secret.
Tu es traître, tu es lune
À la nuit de mes regrets.

Je n’ai plus que le silence
Aux côtés de mon butin,
Juste lui, puis ta présence ;
Aux deux serais-je assassin ?

Le bruit mat et tu t’écroules
En quelques pas titubant,
Crime que le désert foule…

Enfin seul, aux yeux brillants.

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