6 juillet 2015 1 06 /07 /juillet /2015 17:41

Sous mon crâne il est plus soyeux qu’un édredon,
Dans ma vie il a pris parti sans que je douille,
Il ne craint ni le froid perçant, ni cette rouille,
Il attend, il oublie aussi mon abandon.

De ma grâce en avant-première et sans bourdon,
Vénérable et soutien scolaire où je m’embrouille
À chaque fois que son menton choit sur ma bouille,
Il attend il oublie encor, havre au pardon.

Cette année est une autre étape à redescendre,
À parcourir, à prendre en compte, avec la cendre
Et sa braise est toujours là, vive, au courant d’air.

En cerise il aurait porté le plus beau rouge
À la boucle, à la pince-oreille, où que je bouge
En arrière, en avant-dernière, et sans impair.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 06:47

Miss, il te faudra bien lâcher un peu de lest,

Entends-tu cet orage offert venir en trombe ?

Et chaque éclair mettra la voile avant qu’il tombe

Arrachant de sa grèle avide une âme en zest.

 

En roulant, les buissons ardents de ce Far West

Entrainent à leur suite ivre ce bruit de bombe

Et c’est comme un chapeau-melon qui te surplombe

Au soleil et sa courte-échelle a fait ton test.

 

Tout ton amour en porte-à-porte est une fresque,

Il est lange et soutien-gorge subtil ou presque,

Entends-tu le tohu-bohu qui vient en jet ?

 

Aucun retard ni même oubli, tu restes jusque

Au bout dans ce funiculaire un peu trop brusque

Assise en regardant passer cet exocet.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 06:24

Souffrance infini

Pour quelques moments de calme

Qui ne restent pas.

 

Son ombre, une fête foraine, ressemble aux nuits contre elle. Ici, nos fantômes imitent nos instants éternellement, par oisiveté. Un rêve qu’un échec laque quand uniques, elles se montrent ou même, elles nous tombent sans devoir être créées avec les mains, elles quittent une île. Nous errons rarement en solitaire toujours ensemble, nos tropiques pourtant assez seuls.

 

Au peuple de lune,

Elle ne sera jamais pleine

Ni jamais couchée.

 

Avec un papier et une pierre, les élèves devaient écrire : l’usage nouveau est être libre. Les enfants n’étaient stylos et restèrent assis. J’ai mis alors ici six pierres levées et isolées. Naissent esclaves nos instants jurés, avant mais aussi ici, seuls, comme ouvrir un club hérisson en épingle.

 

Sans aucun regards,

Les premiers mots déferlaient

Après quelques pas.

 

Sept années nous séparent avec une crampe, une nausée. Revenus en grand angle, repus des libertés, elles se prenaient, rêveuses, en mains. Ils étaient restés sur mon orage, tous seuls, des éclairs fendaient en rageant les aubes ici, et ne tonnaient aucun prénoms. Rouage en silex qu’une étincelle libère, qu’un éclat strie, pour arriver samedi.

 

Parler de voyage

En rejoignant une histoire

Avec un copain.

 

Pour aller retrouver les étoiles rouges d’Europe, voir ou y attendre Grenoble ou Saint Étienne, nous restons en joues. Odeurs, instincts, gravités naviguent à nouveau, tout un nouvel état, haute île sur ton ombre. Il reste encore à voir ou croire utile nos conditions, on peut attendre ici Novembre.

 

Deux doigts lui enlèvent

Un brin de tabac pris sur

Le bout de la langue.

 

Découvrir enfin un xylophone d’où – instant grandiose – traduire sans lèvres une idée en nuée libre et vivante. Elle navigue, tutoie une naïve, belle rencontre ici. Nul désir est triste aux brèches, aux crampes, pour rester infime, sans surprise. Un rêve lourd est béant, offrant un troisième dédale et sans avoir lu, avec nos gorges, un espoir.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 06:18

Porte-à-porte au dessus de la sous-préfecture,

À coté du Central, un oncle et ses neveux

Parlaient du temps présent, pendaient les pauvres vœux

Que font les avenirs comme on tait la lecture.

 

Et la raison n’est pas tant dans la conjoncture

Ou bien auprès d’un aigle enserrant les cheveux

Des songes aboutis, d’un « je peux » c’est « je veux » ;

C’est bien plus en détail, au bas de la facture.

 

Un sombre alinéa dont le texte brandit

Comme littérature un faux choix de bandit,

Pas la bourse ou la vie, un concours de voltige.

 

Il attendra son heure et prendra les pairs du

Moindre mal au plus près de leur rêve éperdu

Pour les faire bien plus cocus qu’un coton tige.

 

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 07:57

C’est juste une attitude, un serpent dans la courbe,

Un horizon de trousse ondulé des crayons

Plus nombreux que la chance, à moins que nous n’ayons

La gomme à nos serments, nos faux-pas dans la tourbe.

 

Un peu comme un rictus, peut-être un peu moins fourbe

Et plus jovial encor que les premiers rayons

D’une aube évanescente à qui nous ne payons

Pas de mine et pourtant, c’est là que l’on s’embourbe.

 

Au niveau des pigeons que le sort canarda,

Parce que leurs pseudos, c’était Leonarda,

Des mensonges craignaient parfois que l’on s’attarde :

 

Apprendre aux fugitifs comment perdre du poids,

Leur tailler un costard pour survivre aux grands froids,

- Va courir pour sa dot, ta liberté bâtarde ! -

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 21:03

Chute de châtaigne !

Mais la terre n’est pas une

Bulle de savon.

 

Un brin de tabac

Pris sur le bout de la langue,

Avec les deux doigts.

 

Je vous verbalise

Pour un clignotant brisé,

C'est cent dix euros.

 

Mains sur ma poitrine,

Chute dans le bac à sable ;

Tomber amoureux.

 

Passez la pommade

Sur chacune des paupières

Mais sans fermer l’œil.

 

Le froid si piquant

Des infimes courants d’air

Quand t’es calfeutré.

 

C'est un S.M.S.

Où s'écrivait simplement

En trois mots "Ki c'est ?"

 

Je mange encore une

Amende à la médiathèque

Sans tirer les rois.

 

Sa main sur ma hanche

Avant de passer les portes,

A fait un slalom.

 

Quand vient le dégel,

L’eau du torrent semble avoir

Une ombre à ses trousses.

 

Une révérence,

Et je les vois comme si

J’y plongeais mes yeux.

 

Les cris des enfants

Et puis le bruit sur la vitre

De la pluie en mars.

 

Creux de clavicule !

Que vient faire cette bise

Si bas dans le cou ?

 

Chatte de mon père

Qui fait passer son cul rose

Juste sous mon nez.

 

Seul le goût du fruit

Pourra donner la bonne heure

À l’aube orangée.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 23:19

Ses seins dansaient au gré des hanches,

En balançant leurs pas sereins,

Un peu gauchis des coups de reins

Qu’elle amortit tous les dimanches.

 

Son cul faisait tomber des branches

Et rater tous les autres trains,

Rêvait de rupture de freins

Pour ceux qu’il a pris pour des manches.

 

Elle offre sa chair à canon,

Sa langue entraine au cabanon

D’un frémissement de narines.

 

Au baldaquin de ses cheveux

S’endorment encor d’autres voeux

De lune au loin des Gagarines.

 

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 08:42

L'amour sur les  rochers

 

Quand le département d’État
Niera avoir eu connaissance
De vos agissements, Garance,
Sans autre forme d’attentat,

Vous irez rejoindre Étretat,
La falaise aurait la romance
De sourire pendant qu’on lance
Votre corps à temps qu’il butât.

Pourquoi l’expliquer ou le dire,
Garance ? À quoi bon nous maudire ?
Nous donnons l’ordre et vous l’agent

Obéissez, c’est la normale,
Ne recherchons pas la morale,
Un délai serait indigent.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:27

(... )

 

Mes angles,


ils soufflent et nos clopes ont reçu en pince-oreille
un rouge rotule,
alors ils sont ton unique escabeau,
tout reste éteint pour livre une seconde,

pour rester encore clos.

Instruit son sillon isthme les trappes et poche les aubes ;
il tousse, mes étoiles rougent,


comme ici.

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 14:24

(…)


Sans île, les trêves
écoutent palper les aubes
infusées.

Tu les as imaginés, ses solstices
et mes ombres ?

Il est nulle part aux infinis xénophores,
mais en rêve,

 

Comme ici.

 

 

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