12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:51


Va te faire voir chez les autres !
Et tes cliques ! Prends les égouts,
Déculotte bien tes dégoûts,
Qu’ils soient pitres d’être des nôtres.

Aux saints dire plus qu’aux apôtres :
Autant câpres dans les ragoûts
Sont tes instants auprès de nous,
Dans nos blés blancs bien trop d’épeautres !

Et malgré tes propos scabreux,
Comme des salsifis fibreux,
Ou des anchois qu’on vandalise…

Il est un plaisir résigné,
Par les démons accompagné :
– Que l’on épargne ta valise !

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commentaires

D
Salut Nine, les oniriens m'ont rien fait, c'est de la tambouille d'organiris, et c'est moi qui était au menu. Pour le poème, c'était justement celui que je travaillais au moment de mon exclusion de cette bande de cadres, ça raconte juste qu'il ne faut pas se gêner pour envoyer quelqu'un se faire voir, c'est un moyen comme un autre de souder un groupe. J'ai lu un vers de Mallarmé qui lui irait pas mal en fait, ce poème serait justement un &quot;aboli bibelot d'inanité sonore&quot;... j'aime bien, ça dit bien que c'est con, mais avec des lettres :) Ce qui me sidère surtout personnellement, c'est d'avoir écrit ce que j'allais ressentir quelques mois plus tard, un peu comme dans :<br /> <br /> http://www.oniris.be/nouvelle/tchollos-la-theorie-du-charme-des-verbes-onirien-que-des-hommes-212.html<br /> <br /> ça marche avec les poèmes aussi, on dirait bien, quand je pense que j'en ai écrit un où j'empaille la muse à la fin, je me demande sur qui c'est tombé, ça...
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N
Sur moi ? °0°
N
Je viens de répondre à ta réponse sur ton autre blog, septembre.<br /> Là aussi j'aurais besoin d'une petite explication... J'aime bien le thon, et la palette de vocabulaire, mais ça reste un peu abscons, comme d'hab' avec toi.<br /> Pourquoi ils veulent plus de tes lumières les oniriens ?
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