7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 02:52
Je ne payais de mine ou bien alors en roubles,
Et c'est vrai que la nuit recouvrait nos citrons,
Mais je te jure un peu de ma foi des poltrons,
Tu me jetas tantôt le plus grand de mes troubles.

Il n'était rien de plus qu'un croisement de courbes,
Ce crémant de l'audace, et j'étais son mitron.
Mon carrosse a vécu, le voilà potiron,
Tu n'étais pas la clef, moi j'étais de ces fourbes.

Aussi quand j'ai surpris ton sillage au couchant,
Rien ne put retenir - ô mon cœur repentant ! -
Que je n'étrangle enfin ton cou d'un blanc si neutre.

Et tu ne m'en veux pas, ta langue me le dit
Bleuie, et pend gonflée à tes lèvres, merci...
C'est bon quand tu comprends les raisons de mon meurtre.
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