26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 02:13
La fine trame d’oubli, sous un regard d’orpailleur,
Tourbillonne les instants dans la ronde qui les sasse,
Passe, au travers du tamis, du sable comme de l’heure,
Caracolent en restant ces cristaux pris dans la nasse.

D’un grain se drape éblouis aussi riche qu’un tailleur,
Souvenir d’or éperdu, la fève que rien n’écosse.
Comme un moment bien précis, ce reflet acupuncteur
Prend sa place de rébus pour le temps de ce négoce.

Les iris à la folie, c’est un secret d’empailleur,
Sont des bouches à foison tant avides en prémisse.
Entre un vide et l’agonie, n’ont d’yeux que cette ferveur :
Une plaie comme un poison, dans un effroi d’artifice.

Mais il n’y a de sursis, de mémoire ou bien d’ailleurs,
Dans ce rapt indifférent, un secret de poupée russe,
Qu’en des haltes obscurcies, un rêve comme une peur,
Est ici ce maintenant, que lui demander de plus ?

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commentaires

D
Oui, j'en suis bien l'auteur, merci d'avoir laissé un mot !
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F
Bonjour, ces poèmes sont ils de toi? En tout cas c'est beau. :)
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